Dans le cadre de l’exposition VISAGES
la GALERIE DE FRANCE
est heureuse d’inviter
ANDRÉI NAKOV
à présenter deux films inédits de
STEFAN OKOLOWICZ
consacrés à
STANISLAW IGNACY WITKIEWICZ
LE MERCREDI 9 DÉCEMBRE 2009
SÉANCES À 17H ET 18H30
Ces films ont été réalisés en noir et blanc à Varsovie en 2009 par Stefan Okolowicz, connaisseur reconnu de Witkiewicz. Musique du jeune compositeur Piotr Mroczkowski. La présentation officielle de ces films aura lieu en janvier 2010 au Muzeum Sztuki de Lodz.
Peintre, auteur dramatique, théoricien de la peinture, philosophe et essayiste, créateur hors pair pour lequel le mot « génie » semble parfaitement à propos, Witkiewicz fils, (1885-1939), dit Witkacy, fut l’une des figures les plus extraordinaires de l’art du XXe siècle.
Issu tel Alfred Jarry, Roussel, Apollinaire ou Malewicz de la grande flambée post-symboliste, Witkiewicz reste un créateur peu connu hors de Pologne. L’on n’approche à ce jour sa création que par ses descendants polonais : Gombrowicz, Mrozek, Kantor… tandis que l’on évoque rarement, si jamais, Capek, Zamiatine, Huxley ou Orwell. Si en Europe occidentale l’on connaît surtout l’auteur dramatique et le photographe, l’œuvre picturale de Witkiewicz jugée encore « inclassable » reste à découvrir.
1. Visages-âmes-modèles I Duszotwarzowzory *
durée : 6 minutes
Réalisé à partir des portraits photographiques de Stanislaw Ignacy Witkiewicz des années 1910-1914 (à part les nombreux autoportraits dont plusieurs figurent à l’exposition, sont montrés le pianiste Arthur Rubinstein, son ami Tadeusz Langer, le philosophe Tadeusz Micinski, sa première fiancée Jadwiga Janczewska).
2 Formo-initiateur spirituel de visages / Twarzowzorca Duszowy
durée : 32 minutes
Ce film se veut un portrait de l’artiste, élaboré à partir des autoportraits photographiques réalisés par Witkiewicz de 1910 à 1939, jusqu’à son suicide, le 18 septembre 1939. Monté à partir d’un ensemble de plus de 400 images originales, le film contient un large éventail de scènes mimées et autres happenings, procédés qu’au XXe siècle l’on trouve aux fondements de dada et du surréalisme que l’artiste polonais maîtrisait à perfection.
*Les litres des films constituent des jeux de mots, créés à l’image des constructions verbales de l’auteur de l’« Inassouvissement » et des « Âmes mal lavées », néologismes qui s’inscrivent dans le lignée post symboliste des futuristes russes (Khlebnikov) et dont Alfred Jarry fut en Frame l’un des plus éclatants représentants.
GALERIE DE FRANCE
54, rue de la Verrerie 75004 Paris
Tel. 01 42 74 38 00 Fax. 01 42 74 34 67
Merci de vous inscrire à l’une ou à l’autre des séances
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